À travers ce spectacle, je tente de comprendre et d’apprendre cette légèreté de l’oiseau. Le poème « la levedad del pajaro » de Laura Casielles, m’accompagne depuis longtemps, je le décline tout au long du spectacle.

Dans l’espace de jeu, chaque chose que je touche et que je fais va me permettre d’apprendre le légèreté et traverser différents états de quête, d’émerveillement, de gaieté, de douceur… Comme dit le poème, « oublier que les choses pèsent, les jeter au vent, attendre, et voir, comme il leur naissent des ailes ».

« Mes.anges ou la langue des oiseaux » est une incantation vocale, une ode à la légèreté des oiseaux « ces poètes de la nature qui portent sur eux l’éclat de la beauté du monde », mais aussi à la fragilité du vivant, quand on constate que près d’un tiers des oiseaux ont disparu de nos milieux en quinze ans… Je souhaite montrer ce qu’est « se suspendre à ce qui tombe, à la manière dont cela fait tenir autrement au monde ». Marielle Macé, une pluie d’oiseaux.